"Ce qui m'anime, c'est comment être le plus utile, et ne pas se tromper de modalités", a-t-il déclaré sur BFMTV et RMC, relevant qu'"être candidat n'est pas la seule option".
Mais il n'a pas renoncé à être candidat ? "Je n'ai pas décidé. Ni l'un ni l'autre. Ce n'est pas de l'hésitation, c'est de la réflexion, et je pense que c'est même de la responsabilité".
"J'ai agrégé un certain nombre de personnes qui auraient voulu me voir prendre toutes sortes d'initiatives, d'abord pour les faire travailler sur un certain nombre de questions, et pour voir comment on peut créer un réseau qui pourra intervenir, sous une forme ou sous une autre - être candidat n'est pas la seule option -, pour faire en sorte que dans cette campagne nous puissions aussi donner un autre horizon", a-t-il développé.
Nicolas Hulot, qui avait échoué à être le candidat écologiste en 2012, entend annoncer ses intentions "avant la fin de l'année". "Je prendrai le plus de temps possible (...) on voit bien qu'avant la fin de l'année il faudra bien abattre ses cartes".
Un appel en faveur de sa candidature a recueilli 50.000 signatures.
Interrogé par l'AFP mercredi en marge d'une conférence mondiale pour la paix et le progrès organisé par le parti communiste, M. Hulot avait reconnu que "dans les sondages, je vois que les Français soutiennent les valeurs que je défends mais de là à voter pour moi, on voit bien que c'est plus compliqué".
Une enquête Harris Interactive parue cette semaine dans le trimestriel WE Demain donne à l'écologiste 11% d'intentions de vote au premier tour si Alain Juppé était le candidat de la droite, 9% si c'était Nicolas Sarkozy. Elle montre également que 27% des personnes interrogées sont favorables à sa candidature et 72% défavorables.
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