"C’est Noël tous les jours. Et d’autant plus facilement, dans le cas spécifique des maires, que la droite, majoritaire depuis les municipales de 2014, était la première à demander un geste de l’Etat", souligne Cécile Cornudet dans Les Echos.
"François Hollande ne résiste plus à aucune demande catégorielle, arguant que le +temps de la redistribution+ est arrivé. Une redistribution qui a toutes les chances de durer encore un an, même si elle est assise sur des résultats économiques encore bien fragiles. Demeure une question, toujours la même avant chaque élection: est-ce que dépenser ramène ne serait-ce qu’une voix ?" poursuit-elle.
"Le vrai-faux cadeau de Hollande aux maires", titre Le Parisien/Aujourd'hui en France. Et le quotidien de noter que "face à la grogne des élus, Hollande a donc fait un geste en diminuant de moitié l'effort demandé aux communes" en 2017.
Pour Michel Urvoy dans Ouest-France, "leur mobilisation a payé. Eux, qui hurlaient à l’étranglement, avaient raison de ne pas rêver, mais tort de se désespérer. La guerre des maires n’aura pas lieu".
"Le chef de l'Etat est clairement en campagne. En campagne, dans tous les sens du terme, justement. Le prochain président de la République sera élu avec les voix des villes. Evidemment. Mais il ne lui faudra pas oublier que toute la frange rurale du pays a aussi des choses à dire. A reprocher. A revendiquer. A espérer", écrit Christophe Bonnefoy dans le Journal de la Haute-Marne.
- Calinothérapie électorale -
Philippe Marcacci, dans l'Est Républicain, affirme que "la présidentielle étant en ligne de mire, le chef de l’État a desserré le carcan budgétaire, remisé une rigueur dont le nom ne fut jamais prononcé pour basculer dans la calinothérapie électorale. Un remède en forme de saupoudrage… mais à haute dose. Enseignants, intermittents, SNCF ou bien encore recherche. Rien que cette année, la facture des dernières promesses s’élèvera à 4 milliards. Et ce n’est qu’un début".
"Dès qu'il est question de chiffres, tout est dans la présentation, c'est-à-dire dans la communication", souligne Bruno Mège, dans La Montagne/Centre France.
"À coup sûr, les maires veilleront: que ce qu’on leur promet d’une main, on ne leur reprenne pas de l’autre", avertit Hervé Chabaud dans l'Union/L'Ardennais.
"Après la recherche, puis les enseignants dont les salaires ont été revalorisés, c’était hier au tour des maires de bénéficier de la manne préélectorale de François Hollande. (...) Il est vrai que la grogne ne cessait de monter, particulièrement dans les petites communes", remarque Jean-Marcel Bouguereau dans La République des Pyrénées. "Mais peut-être faudrait-il, avant tout, s’attaquer à cette exception française, à ces 36.000 communes, puisqu’on remarque que celles qui ont fusionné s’en tirent bien mieux puisqu’elles peuvent mettre en commun leurs moyens !", prévient-il.
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