En 2014, 123.500 divorces ont été prononcés, 1.400 de moins (-1,1%) que l'année précédente.
Entre 1950 et 1970, le nombre de divorces était relativement stable, à 33.000 par an en moyenne. Il a ensuite commencé à augmenter, mouvement accéléré par la loi de 1975 qui a introduit le divorce par consentement mutuel.
Le pic a été atteint avec 155.300 divorces en 2005, date d'entrée en vigueur de la loi simplifiant les procédures de divorce. Une décrue s'est ensuite amorcée, avec un léger rebond en 2010.
Entre 2010 et 2014, le nombre de divorces a baissé de 8%, alors que le nombre de personnes mariées dans la population ne diminuait que de 1%.
"La propension au divorce, après avoir augmenté régulièrement depuis les années 70, baisse régulièrement depuis la fin des années 2000", note l'étude.
En 2014 par rapport à 2010, le risque de divorcer a reculé pour toutes les durées de mariage. Aujourd'hui comme depuis les années 70, il est maximal à cinq ans de mariage: pour 1.000 mariages célébrés en 2009, 24,6 ont été rompus par un divorce en 2014.
Si ces conditions se maintenaient, 44% des mariages de l'année se termineraient par un divorce, comparé à 46% en 2010, 52% en 2005, et seulement 12% en 1970.
De 1970 à la fin des années 2000, les taux de divorce avaient augmenté pour toutes les durées de mariage, mais proportionnellement plus pour les durées les plus longues. En 40 ans, la durée moyenne de mariage au moment du divorce est passée de 12 ans environ pour les divorces de 1970 à 15 ans pour ceux prononcés en 2008 et les années suivantes.
Si un mariage sur cinq contracté en 1970 a été rompu avant son vingtième anniversaire, c'est le cas d'un sur quatre pour les mariages de 1980 et de près d'un sur trois pour ceux de 1990.
En 2014, sur 241.292 mariages, plus d'un quart (28%) sont des remariages pour au moins un des deux conjoints, et un sur dix l'est pour les deux conjoints.
Les personnes contractant un nouveau mariage sont quasiment toutes divorcées (94%), plus rarement veuves (6%).
Les hommes qui se sont mariés en 2014 avaient en moyenne 50 ans s'ils étaient précédemment divorcés (35 ans s'ils étaient célibataires) et les femmes 46 ans (contre 32). Près de quatre personnes sur dix étaient divorcées depuis au moins 10 ans.
Avec 1,9 divorce par an pour 1.000 habitants, la France se situait en 2013 dans la moyenne européenne (2 divorces). Aux deux extrêmes, on trouve comme en 1990 l'Italie (0,9 divorce) et la Lettonie (3,5). Dans le sud de l'UE, le nombre de divorces reste modéré mais sa hausse est sensible pour Chypre et l'Espagne (respectivement 2,4 et 2 divorces pour 1.000 habitants en 2013 contre 0,6 en 1990) et le Portugal (2,2 contre 0,9).
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