Un homme de 30 ans était jugé le mercredi 1er juin 2016, par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados). Après une séparation d'avec sa compagne, il obtient par le juge aux affaires familiales le droit d’hébergement de son fils de 10 ans, un week-end sur deux. D'un commun accord avec son ex, l'homme peut voir son enfant plus souvent. Mais la jeune femme, à la suite de menaces de mort réitérées à son encontre ainsi qu'au non paiement de la pension alimentaire, décide d'appliquer le jugement à la lettre.
"Je vais prendre mon fils et l'emmener en Turquie"
C'est ce qu'elle lui indique le 24 avril, alors qu'il lui ramène l'enfant. Le ton monte rapidement. "Je vais prendre mon fils et l'emmener en Turquie, tu ne le reverras plus !" Le père de la jeune femme, présent, l'invite à sortir, mais les deux hommes finissent par en venir aux mains. Très rapidement, l'homme revient, et casse un carreau de la porte-fenêtre en hurlant : "Je vais tous vous faire sauter !"
A la barre, le prévenu minimise les faits et ne reconnaît pas avoir proféré des menaces de mort. "J'étais énervé mais je ne leur aurais fait aucun mal. Ils ne m'aiment pas. J'apprends le turc à mon fils mais ça ne leur plait pas. Ils me traitent de sale turc !"
"Ma fille était régulièrement frappée et insultée par son mari"
Le casier judiciaire comporte des mentions de trafic de stupéfiants et de violences. L'ex-beau-père explique que sa fille était régulièrement frappée et insultée par son mari du temps de leur vie commune. Le procureur ne cache pas son inquiétude vis à vis du comportement du prévenu qui s'emploie à terroriser une famille.
Il requiert six mois de prison avec sursis ainsi que 24 mois de mise à l’épreuve, assorti d'une interdiction d'entrer en contact avec les victimes.
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