Sur les propos de Karim Benzema, "je n'ai pas de réaction. Je ne veux pas rentrer dans ce débat, je ne suis pas là pour ça. Je n'ai rien à dire là-dessus. Je suis concentré sur la compétition et ce qui nous attend", a indiqué Deschamps.
Pour l'attaquant du Real Madrid, le technicien a "cédé à la pression d'une partie raciste de la France" en ne le sélectionnant pas, selon des propos accordés au quotidien sportif espagnol Marca mercredi.
Benzema a été écarté de l'Euro-2016 en France (10 juin-10 juillet) au nom de "l'exemplarité", avait expliqué en avril la Fédération française de football, après sa mise en examen dans l'affaire du chantage présumé à la sex-tape contre son équipier en Bleu Mathieu Valbuena.
"Je prends vraiment beaucoup de recul, je sais pourquoi je suis là, avec mon staff et pour les joueurs, a également insisté le sélectionneur. Après, il y a plus ou moins de perturbations, de tout temps d'ailleurs. Cela n'a jamais été un long fleuve tranquille. Mais depuis plusieurs mois, j'ai dû faire face à pas mal d'impondérables qu'il était difficile de prévoir. Aujourd'hui, il y a des gens qu n'aiment pas l'équipe de France et ils ne l'aimeront pas. On n'est pas là pour faire l'unanimité mais ceux qui sont là l'aiment et ont envie de vibrer et de la voir la plus performante possible."
Interrogé sur l'impact des propos de Benzema sur le groupe, Deschamps a réfuté toute perturbation.
"Les joueurs sont heureux d'être là, a affirmé le technicien français. Après, ils parlent entre eux, ils ont leur propre vision, leur propre analyse. On passe beaucoup de temps ensemble et sur ce que je peux voir, ils savent pourquoi ils sont là et ce qui nous attend. En terme d'état d'esprit, ça se passe très bien. Tous les joueurs sont soumis dans leurs clubs à des exigences de haut niveau et ils savent faire abstraction de ce qui se passe à côté."
Au-delà de l'affaire Benzema, Deschamps a également refusé de sombrer dans le catastrophisme malgré l'avalanche de forfaits qui s'est abattue sur les Bleus durant la préparation (Varane, Mathieu, Diarra).
"Evidemment que c'est embêtant mais j'ai 23 joueurs, j'ai confiance en eux et ce sont eux qui vont représenter la France à l'Euro", a-t-il conclu.
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