Deux mois et demi après le début de la contestation du projet de loi Travail, le patron des patrons exprime le "ras-le-bol" des dirigeants d'entreprise et fustige la CGT qui, selon lui, "dérive", "se radicalise", "se politise".
Comme il l'avait fait en milieu de semaine avec l'ensemble des organisations patronales, Pierre Gattaz demande "un retour à l'Etat de droit", à "ne pas céder au chantage, aux violences, à l'intimidation, à la terreur", qu'il attribue à la CGT, à des "minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes".
"On ne peut pas laisser une minorité agissante, révolutionnaire, paralyser l'économie. C'est la capacité de la France à se réformer qui est en jeu. Pour moi, le sigle CGT est égal à chômage", assure-t-il encore.
"Quand le syndicat du livre-CGT empêche la parution de quotidiens au motif que ceux-ci ont refusé de publier le tract de monsieur Martinez, il me semble que l'on est dans une dictature stalinienne. C'est très grave".
Il appelle à ne surtout "pas toucher à l'article 2", qui fait prévaloir les accords d'entreprises à la convention collective et apparait aux yeux du Medef comme "la seule disposition intéressante qui subsiste après les réécritures successives du texte."
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