Cet homme a été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, destruction de bien en bande organisée, violences en bande organisée et participation à un attroupement armé et le visage dissimulé, a indiqué le parquet.
Arrêté jeudi lors d'une nouvelle manifestation contre la loi travail, il a usé de son droit au silence en garde à vue, ajoute le parquet. Il a simplement reconnu devant le juge d'instruction sa présence lors de la manifestation du 18 mai, tout en niant une quelconque implication dans les violences, a précisé la même source.
Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir pris part aux violences en jetant un poteau sur le pare-brise avant du véhicule, a détaillé le parquet de Paris.
L'homme a demandé à comparaître ultérieurement devant le juge des libertés et de la détention (JLD), mais il a été incarcéré en attendant. Les réponses sur son profil sont floues: d'après ses déclarations, il serait arrivé très récemment en France, n'a pas d'emploi ni de logement fixe mais est hébergé chez des amis, a indiqué le parquet.
Quatre hommes, présentés par le parquet comme des militants "antifa" (antifascistes), ont déjà été mis en examen dans cette enquête, eux aussi pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique. Le plus jeune, âgé de 18 ans, a été placé en détention provisoire, tandis que trois autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, ce qui a suscité la colère des syndicats de police.
Les incidents avaient éclaté en marge d'une manifestation de policiers contre la "haine anti-flics".
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