Un porte-parole de la police a indiqué à l'AFP que 12 arrestations avaient eu lieu à San Diego, dans le sud-ouest des Etats-Unis, notamment pour être passé au-dessus d'une barrière.
Une autre personne a été interpellée plus tôt vendredi à Fresno, dans le centre de la Californie.
D'après la presse locale, le discours de Donald Trump à San Diego, ville située à la frontière mexicaine, a été interrompu brièvement par des manifestants qui ont été expulsés du centre de convention où se déroulait l'événement.
A l'extérieur, des groupes de pro et anti-Trump se sont fait face dans un climat tendu, séparés par des dizaines de policiers en tenue anti-émeute, avec de brèves échauffourées rapidement interrompues.
Certains lançaient des bouteilles d'eau et des cailloux.
Après le discours du milliardaire et ex-star de la téléréalité, la police a ordonné aux manifestants de se disperser, qualifiant le rassemblement d'illégal, mais beaucoup sont restés sur place.
Un partisan de Donald Trump, qui a atteint jeudi la majorité de délégués requise pour l'investiture automatique du parti républicain à la présidentielle de novembre, a été vu en train d'utiliser du gaz lacrymogène contre un manifestant.
A Fresno, l'homme d'affaires a réitéré sa promesse de faire bâtir un mur entre les Etats-Unis et le Mexique aux frais de ce dernier.
Des manifestants anti-Trump sont montés sur des voitures de police, ont lancé des oeufs, des produits surgelés, brandi des pancartes insultant le milliardaire, mais ont évité les violences observées plus tôt cette semaine.
Mardi au Nouveau-Mexique (sud des Etats-Unis), des manifestants parfois masqués avaient brûlé des T-shirts et jeté des projectiles contre la police, qui a eu recours aux gaz lacrymogènes et a procédé à plusieurs interpellations.
Mercredi à Anaheim, à une heure au sud de Los Angeles, 14 personnes avaient été arrêtées en marge d'une intervention de Donald Trump, dont les déclarations jugées hostiles à l'encontre des Mexicains, des musulmans et des femmes suscitent des réactions épidermiques de la part de ses opposants, tout en séduisant de nombreux électeurs.
En Californie, l'Etat le plus peuplé d'Amérique, la primaire républicaine, de facto déjà remportée par M. Trump, aura lieu le 7 juin.
Dans les sondages, l'écart entre le candidat républicain et la favorite de la primaire démocrate Hillary Clinton s'est resserré et tous deux sont à présent au coude à coude.
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