"Ma porte est toujours ouverte, je suis toujours prêt à la discussion", assure le Premier ministre face à des lecteurs d'Aujourd'hui en France/Le Parisien.
"Mais quand un texte a été discuté, qu’il a suscité des compromis avec les partenaires sociaux, qu’il a été adopté à l’Assemblée nationale, je considère que ma responsabilité, c'est d'aller jusqu’au bout", ajoute le chef du gouvernement.
Le Premier ministre assure ne pas avoir de "problème avec la CGT, ni avec Philippe Martinez". "Mais la CGT demande le retrait du texte, elle a fait le choix d’une stratégie très dure et de l’impasse", regrette-t-il.
"Il n’y aura pas de retrait du texte, pas de retrait de l’article 2 qui vise à décentraliser le dialogue social parce que c’est le coeur de ce texte de loi", dit une nouvelle fois M. Valls au sujet de cet article sur les accords d'entreprise qui cristallise les mécontentements.
"Je ne pense pas que le mouvement va s’amplifier, mais je reste prudent car je ne fais pas la météo sociale. Cependant, la violence m’inquiète, il y a de la radicalité dans la société", fait aussi valoir M. Valls.
"Ma responsabilité comme chef du gouvernement, c’est de faire en sorte que les Français puisent s’approvisionner en essence, que les entreprises ne soient pas pénalisées par des blocages", estime M. Valls. "Donc nous continuerons avec détermination à évacuer".
Il recevra samedi matin les représentants des pétroliers et des transporteurs.
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