On ignore encore pour combien de temps le mouvement a été reconduit.
La préfecture du département a prévenu que la CIM était d'un "intérêt vital" et qu'elle devait poursuivre son activité.
"Ils vont voter (...), on va les laisser s'exprimer et ensuite on demandera à la CIM de continuer par tous les moyens de fonctionner", avait précédemment affirmé à l'AFP la préfète de Normandie et de Seine-Maritime Nicole Klein.
Le vote a eu lieu dans les locaux de la CIM (240 salariés sur le site havrais) qui sont situés dans le périmètre sécurisé du port dans lequel la presse n'a pas été autorisée à entrer.
Reconduite du mouvement
Les journalistes attendent que des délégués viennent jusqu'aux grilles pour leur donner le résultat du vote et les détails sur la reconduite du mouvement, selon une correspondante de l'AFP sur place.
La CIM, société peu connue mais d'un intérêt stratégique primordial, opère les terminaux pétroliers du port du Havre et du cap d'Antifer, plus au nord, près d'Etretat.
Ces terminaux alimentent Total
Par des oléoducs, ces terminaux alimentent en brut les raffineries Total de Gonfreville-l'Orcher dans la zone portuaire, de Grands-Puits en Seine-et-Marne, actuellement à l'arrêt, et la raffinerie ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon qui fonctionne normalement.
Ils alimentent aussi en kérosène les aéroports de Roissy et d'Orly.
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