Le président du Conseil départemental de l'Orne, Alain Lambert, endossant sa casquette de président de l'établissement public du Haras du Pin, a écrit au Procureur de la République d'Argentan pour dénoncer les associations d'opposants à GDE.
Une fête trop improvisée ?
Selon lui, elles n'avaient pas le droit d'utiliser la salle de l'hippodrome de la Bergerie, dans laquelle ils ont fêté, en présence de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, la décision de la Cour d'appel administrative de Nantes, qui a retiré à GDE l'autorisation d'exploiter son site d'enfouissement dans l'Orne.
Ils auraient loué la salle à la société des courses
Les opposants, interrogés par Tendance Ouest, expliquent avoir loué, comme cela est légalement possible, cette salle, à la société des courses du Pin. Nous n'avons pas pu joindre Alain Lambert, qui est actuellement à New-York (Etats-Unis).
MISE À JOUR VENDREDI 27 MAI. Précision du Conseil départemental de l'Orne
Après la publication de cet article, tard dans la soirée du jeudi 26 mai 2016, le service de presse du Conseil départemental de l'Orne a publié les précisions suivantes : "La Loi qui a institué le nouvel établissement public du Pin et le décret d’application ont conféré au président des responsabilités de préservation du domaine. C’est exclusivement à ce titre qu’il a signalé cette occupation au Procureur de la République, comme c’est dans ses obligations. Il a pris la précaution de ne pas qualifier en droit cette occupation, ni de communiquer à son sujet, afin de n’alimenter aucune polémique. L’idée étant d’éviter qu’il soit créé un précédent aboutissant à d’autres usages que ceux autorisés sur le domaine".
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