Environ "20%" des stations-service du pays sont touchées en ricochet par les protestations menées contre le projet de loi travail, a indiqué le président de l'Ufip, Francis Duseux, à l'AFP.
"Les automobilistes se sont précipités pour remplir leur réservoir - la consommation a été de trois à cinq fois supérieure à la demande normale. Mais comme ils ne consomment pas tout de suite ce carburant, le phénomène est en train de se tasser", a-t-il poursuivi.
"Le mécanisme est en train de s'autoréguler. Pour le moment, il n'y a pas d'inquiétude à avoir", a-t-il ajouté.
"Globalement, la situation s'est améliorée dans l'Ouest et dans le Nord (...). A Paris, ça reste tendu, ça s'est stabilisé hier (mercredi), et en région PACA ça reste aussi tendu, ça ne s'aggrave pas", a indiqué pour sa part le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, sur Europe 1.
Selon l'Ufip, six raffineries sur les huit que compte la France étaient à l'arrêt ou tournaient au ralenti jeudi: les cinq raffineries de Total (Feyzin, Gonfreville-L'Orcher, Grandpuits, Donges, La Mède) et la raffinerie Petroineos à Lavera (partiellement sous maintenance), tandis que les deux sites d'Esso (ExxonMobil) à Port-Jérôme-Gravenchon et Fos-sur-Mer fonctionnaient normalement.
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