Un coup de fil au Groupe d'intervention cynophile (GIC) basé à Evrecy près de Caen (Calvados), et un chien est sur place en quelques minutes pour enquêter. Mercredi 25 mai 2016, un berger a ainsi permis de retrouver dans une voiture dont le conducteur venait d'être interpellé pour une infraction au code de la route, un pochon contenant du cannabis en petite quantité. "C'est une liasse de billets retrouvée sur place qui a éveillé les soupçons des gendarmes, explique Laurent Avoine, responsable du GIC. Nos chiens apportent une véritable plus-value, aussi bien sur ce type d'intervention, que pour aider à retrouver une personne disparue ou apporter une aide dans une enquête criminelle sur un incendie."
Les cellules olfactives du chien sont 35 fois plus développées que celles l'homme. En fonction des races, les performances peuvent varier. "Notre Saint-Hubert par exemple peut retrouver une piste jusqu'à 72 heures après la disparition de la personne, contre 24 heures seulement pour les bergers qui constituent le reste du groupe", explique le commandant Éric Panet, responsable des 13 équipes cynophiles évoluant dans l'ex-Basse-Normandie.
Jeudi 26 mai, les différentes équipes étaient réunies à Ranville au nord de Caen pour un entraînement en milieu aquatique (photo et vidéo ci-après), comme c'est le cas une fois par an. "La marge de progression des chiens et leur besoin de pratique sont infinis", précise Laurent Avoine. L'an passé, ils ont été engagés à 824 reprises sur l'ensemble de l'ex-Basse-Normandie, dont 569 fois sur des affaires liées à des produits stupéfiants et 199 pour des disparitions de personnes notamment.
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