La CGT, première force syndicale, avait annoncé lundi un mouvement similaire à partir du 2 juin pour demander la réouverture des négociations salariales et le retrait du projet de loi travail.
SUD entend accroître la pression "suite à l'obstination du gouvernement" sur la réforme du travail, a indiqué à l'AFP Franck Barrault, délégué central.
Dans un communiqué, le syndicat estime avoir eu "un aperçu" de ce que pourrait donner la future loi "avec la +pseudo+ négociation annuelle obligatoire (NAO) 2016 durant laquelle, malgré plus de 400 millions d'euros de bénéfice, les agents de la RATP n'ont pu obtenir qu'un résultat sans appel: 0 euro d'augmentation".
Lors des négociations annuelles du 11 mars, la RATP a maintenu, pour la deuxième année consécutive, le gel de la valeur du point servant à calculer le salaire des agents (hors primes), malgré des "bénéfices records" (437 millions d'euros, +47%).
SUD assure par ailleurs que la direction entreprend de "remettre en cause" le statut du personnel RATP, pour le "revoir à la baisse, comme la loi Travail veut réduire à néant nos acquis sociaux".
Sollicitée pour commenter cette affirmation, la RATP n'était pas joignable dans l'immédiat.
Des préavis de grève ont également été déposés à la SNCF par l'ensemble des syndicats représentatifs, permettant de couvrir la période de l'Euro-2016 de football (10 juin-10 juillet), pour peser sur les négociations sociales en cours dans l'entreprise et au niveau de la branche ferroviaire.
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