"Nous sommes en train de discuter avec deux sociétés privées qui disposent de matériels différents, en lien avec les autorités égyptiennes. L'idée est de mobiliser des moyens très vite", a déclaré la porte-parole, sans préciser le montant des contrats.
Selon une source diplomatique à Paris, les deux sociétés sont Deep Ocean Search (DOS), basée à Port-Louis (Maurice), et Alseamar, dont le siège social est à Paris.
Les coûts seront partagés entre la France et l'Egypte. Côté français, c'est le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) qui passera commande, a précisé le Quai d'Orsay.
Le temps est compté puisque les balises des enregistreurs ne peuvent émettre qu'environ un mois.
Créée en 2010, DOS dit opérer "quotidiennement" dans des eaux très profondes allant jusqu'à 6.000 mètres. Elle dispose d'un navire qui repère les signaux ultrason (ou "pings") des boîtes noires et qui est équipé d'un robot capable de cartographier les fonds et de récupérer les boîtes noires. Alseamar est également équipée de matériels capables de localiser les "pings".
Le vol MS804 est tombé pour une raison encore indéterminée jeudi dernier entre la Crète et la côte nord de l'Egypte avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar.
Six jours après le drame, les autorités cherchent toujours à déterminer les causes du crash et à trancher entre l'hypothèse de l'acte criminel ou "terroriste" et l'accident dû à une avarie.
La France a dépêché dans la zone présumée du crash un patrouilleur de haute mer, qui est arrivé sur place lundi en fin de matinée. Selon la Marine française, la priorité est actuellement à la recherche d'éléments en surface.
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