La CGT-Energie a appelé mardi 24 mai 2016 à un mouvement d'action national, notamment dans les centrales nucléaires, "le plus fort possible" contre la loi travail et la dégradation de la filière. Sa porte parole n'exclue pas "des baisses de charges" électriques. Une situation qui sera suivie de près par l'Autorité de Sûreté Nucléaire.
#ASN2015 mouvements sociaux dans les centrales #nucleaires : "l'#asn est vigilante au maintien de la sûreté des installations"
— ASN (@ASN) 25 mai 2016
A la centrale nucléaire de Flamanville dans la Manche, un préavis de grève a été déposé, il prend effet mercredi 25 mai à 21h, pour une durée de 24h, de façon à permettre aux salariés "postés" de participer à la mobilisation.
Tracts à l'entrée
Cependant, cette grève n'impactera pas la production d'électricité. "Nous sommes soumis à un respect de la sécurité du réseau. Les deux tranches fonctionneront à 100%", détaille Richard Cécile, le secrétaire général CGT-Flamanville. Le mot d'ordre, une nouvelle fois, sera le retrait de la loi travail. "Le comportement du gouvernement nous paraît inadmissible, avec l'utilisation du 49.3 on n'est plus en démocratie, c'est incohérent. On est déçus".
La mobilisation prendra la forme d'un filtrage, avec distribution de tracts, devant le chantier EPR et au niveau du rond-point Marcel Paul, près de la centrale nucléaire. Les grévistes rejoindront ensuite la manifestation de Cherbourg, à 14H30, au carrefour de la gare, rebaptisé "Carrefour des luttes".
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