Les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) sont chargés de mener les investigations dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier.
Contacté par l'AFP, le service de presse de Google France n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter cette information.
Une source proche du dossier avait indiqué en février que le fisc français réclamait 1,6 milliard d'arriérés d'impôts au géant américain de la high-tech, un montant que n'avait pas confirmé Bercy.
Google et d'autres multinationales américaines comme Amazon ou Facebook sont régulièrement accusées de vouloir échapper aux impôts, à la fois aux Etats-Unis et en Europe, en choisissant par exemple de s'installer dans des pays où la fiscalité leur est plus favorable. Des pratiques, se défendent-elles, d'"optimisation fiscale".
Le siège européen de Google est situé en Irlande, un des pays ayant une des fiscalités sur les bénéfices des sociétés (12,5%) parmi les plus basses de l'UE.
La filiale française de Google avait reçu une "notification" de redressement fiscal par l'administration française en mars 2014, dont le montant n'avait pas été dévoilé.
Et en juin 2011, plusieurs perquisitions et saisies avaient été réalisées dans les locaux parisiens de Google France, dans le cadre d’une enquête sur les "prix de transfert" entre la branche française de la société américaine et sa filiale irlandaise.
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