"Je serai naturellement un président au-dessus des partis, pour tous", a déclaré M. Van der Bellen dans sa première intervention publique, à Vienne, après l'annonce de sa victoire au deuxième tour de la présidentielle, dimanche.
Il a ajouté vouloir "travailler pour gagner la confiance des électeurs de M.(Norbert) Hofer", son adversaire d'extrême droite (FPÖ) qu'il a devancé de 0,6 point.
"On a beaucoup parlé des lignes de fracture de ce pays, entre hommes et femmes, villes et campagnes, riches et pauvres, nous pouvons aussi considérer ça comme le fait que nous sommes les deux moitiés qui constituent l'Autriche et que chaque moitié est aussi importante que l'autre", a ajouté cet ancien dirigeant des Verts qui se présentait sous l'étiquette d'indépendant.
"Il nous faut maintenant nous occuper de l'Autriche dans toute sa diversité", a-t-il conclu lors d'une rencontre avec la presse.
Le chancelier social-démocrate Christian Kern, entré en fonction il y a peine une semaine, s'est félicité d'avoir en la personne du nouveau président "un partenaire pour une politique pro-européenne et ouverte sur le monde".
En Autriche, le président n'intervient pas dans la gestion quotidienne du pays mais dispose de prérogatives importantes comme celle de révoquer le gouvernement, une option que n'avait pas exclu le candidat du FPÖ "en dernier recours".
Après le décompte lundi des votes par correspondance, M. Van der Bellen, un ancien professeur d'université âgé de 72 ans, remporte 50,3% des suffrages, totalisant 31.026 voix d'avance sur son concurrent Norbert Hofer, qui a rassemblé 49,7% des suffrages.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.