Comme en mars, le syndicat lie la contestation du projet El Khomri à des revendications propres à l'entreprise: les "besoins légitimes des agents" ne sont satisfaits "ni (par) le projet de loi travail (...) ni par une augmentation ponctuelle au travers des mesures catégorielles et/ou individuelles", explique la CGT dans son préavis, daté du 20 mai, mis en ligne sur son compte Facebook.
"La direction, soutenue par le gouvernement, persiste à ne pas augmenter la valeur du point statutaire, seule garantie d'une mesure générale sur l'ensemble des salaires", se plaint Bertrand Hammache, délégué central adjoint.
Dans un tract plus explicite signé de sa section Bus, le syndicat réclame "300 euros d'augmentation" et "le rejet de la loi travail". "Le dialogue du gouvernement, c'est le 49-3. Le dialogue de la direction, c'est le relevé de décision. La riposte des agents, c'est la grève. On bloque tout!" écrit-il.
La CGT déplore le gel, pour la deuxième année consécutive, de la valeur de ce point servant à calculer le salaire des agents (hors primes), malgré des "bénéfices records" (437 millions d'euros, +47%).
Lors des négociations salariales annuelles, qui ont eu lieu le 11 mars, la RATP a refusé une augmentation générale des salaires.
Elle a cependant signé avec l'Unsa et la CFE-CGC un accord sur diverses mesures de revalorisation (de l'intéressement, des bas salaires et d'une prime).
De son côté, l'Unsa, deuxième syndicat, a levé le préavis qu'il avait déposé pour la période de l'Euro de football, du 10 juin au 11 juillet, après avoir, affirme-t-il dans un communiqué, obtenu une "augmentation significative" de la "prime vacance des conducteurs".
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