"Le système actuel est insuffisant (...), le fardeau n'est porté que par certains pays, tout le monde doit aujourd'hui prendre ses responsabilités", a lancé M. Erdogan, qui a rappelé que la Turquie accueillait environ trois millions de réfugiés, dont 2,7 millions de Syriens.
"Les besoins augmentent chaque jour, mais les ressources ne suivent pas forcément", a poursuivi le chef de l'Etat turc, déplorant que "certains membres de la communauté internationale échappent à leurs responsabilités".
Des dirigeants et ONG du monde entier étaient réunis lundi à Istanbul pour un sommet inédit, parrainé par l'ONU, visant à améliorer la manière globale de répondre aux crises humanitaires provoquées par les conflits et le réchauffement climatique.
Convoqué par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le sommet de deux jours veut engendrer une série "d'actions et d'engagements concrets" pour aider les pays à mieux se préparer à affronter les crises, définir une nouvelle approche pour gérer les déplacements forcés et garantir des sources de financement fiables pour y répondre.
"Jamais depuis la Seconde guerre mondiale autant de personnes n'avaient été forcées de quitter leur foyer", a déploré M. Ban à Istanbul. "Nous sommes ici pour façonner un avenir différent", a-t-il ajouté.
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