Sur les 12.000 stations essence que compte le pays, "il y en a à peine 1.500 qui sont impactées en totalité ou en partie, ça fait moins de 20%, certes, concentrées dans certaines régions", a-t-il expliqué sur RTL, alors que les syndicats CGT et FO appellent les chauffeurs routiers à bloquer des raffineries et des dépôts de carburants pour protester contre le projet de loi travail.
Même dans "les agglomérations les plus impactées, il y a encore 60% des stations qui fonctionnent", a insisté M. Vidalies, affirmant que le gouvernement oeuvrait par ailleurs "pour qu'un certain nombre de stocks soient libérés".
"Il y a aussi les stocks stratégiques, auxquels nous n'avons pas touché pour l'instant et qui permettent à la France d'avoir plusieurs semaines, de nombreuses semaines de consommation devant elles", a-t-il rappelé.
"La panique est jamais bonne conseillère, c'est d'ailleurs dans les endroits où on a rationné qu'on en a le plus consommé", a également observé le secrétaire d'Etat, alors que la crainte de manquer de carburant s'est traduite par une ruée vers les pompes dans plusieurs villes de l'Ouest de la France.
M. Vidalies s'est par ailleurs dit "surpris" de l'appel de la CGT et de FO à ne pas cesser les actions de blocage, malgré la garantie qu'il leur a apportée samedi que le projet de loi travail ne modifierait pas leur régime dérogatoire sur les heures supplémentaires.
"Je suis très surpris d'entendre ce message. (...) S'il n'y avait pas une reprise du travail, cela dénaturerait a posteriori la réalité de ce mouvement, ça voudrait dire que ce n'était pas cette question là (celle des heures supplémentaires, NDLR) qui était majeure pour ceux qui appelaient à la grève mais autres préoccupations", a-t-il déclaré.
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