Détenteur du record de titres dans l'ensemble des compétitions domestiques, le MHB s'offre ainsi un doublé après le succès en Coupe de la Ligue en mars, déjà face aux Parisiens.
Il venait alors de signer une deuxième victoire de la saison à domicile (31-26) contre le club le plus riche d'Europe, après celle obtenue à l'aller en D1 (32-31). Aucune autre formation ne peut se targuer d'en avoir fait autant en 2015-2016.
Là, les Héraultais ont fait encore plus fort en humiliant le cador hexagonal dans la capitale, à Bercy (AccorHotels Aréna), redevenu hôte de la finale après deux années d'exil à la Halle Carpentier d'abord, puis à Coubertin. Et ce, en freinant Nikola Karabatic (5 buts), le leader parisien qui, blessé, n'avait joué qu'un quart d'heure en finale de la Coupe de la Ligue.
La grande salle parisienne réussit aux hommes de Patrice Canayer qui y avaient joué un vilain tour au PSG en 2013 en finale de cette même Coupe de France.
Pour Karabatic et ses partenaires, c'est une occasion manquée de réaliser un second triplé consécutif après la conservation du Championnat et du Trophée des Champions. Ils auront un autre essai à Cologne les 28 et 29 mai lors du Final Four de la Ligue des champions, sommet de leur saison, à condition de retrouver une défense digne de ce nom.
- Le calvaire d'Omeyer -
La petite revanche prise la semaine dernière à domicile en D1 contre Montpellier (30-26) semblait de bon augure. Mais c'était sans compter sur la capacité des Languedociens à se transcender dans les grands rendez-vous et l'expérience de leur gourou Canayer, qui a fait éclore bon nombre de stars parisiennes, les frères Karabatic et Thierry Omeyer notamment.
En manque d'agressivité, les Parisiens ont été surpris d'entrée par la hargne adverse et la justesse de l'ailier droit slovène Dragan Gajic, auteur de 6 buts en première période (9 au total) dont un lob sur penalty face à Omeyer. Le portier de l'équipe de France a vécu un calvaire, en particulier dans les vingt premières minutes (2 arrêts sur 17 tirs), au point d'être remplacé par Patrice Annonay.
Le plus ancien des Parisiens, déjà présent avant l'arrivée des investisseurs qatariens en 2012, n'a pas fait de miracles.
De 11-10 à la sortie d'Omeyer, la marque est passée à 18-13 en faveur des Languedociens à la pause. Déchaînés devant la défense apathique du PSG, ces derniers ont fait s'envoler le score (20-13) - Mathieu Grébille et Vid Kavticnik (8 buts chacun) apportant leur pierre à l'édifice - jamais plus redescendu sous la barre des quatre buts d'écart.
En lever de rideau, Brest a aussi déjoué les pronostics contre Toulon (25-16) pour devenir le premier club de deuxième division à remporter la Coupe de France féminine.
C'est une véritable renaissance pour le club du Finistère, refondé en 2012 sur les cendres de l'Arvor 29, contraint au dépôt de bilan après une superbe saison en D1 (doublé Coupe de la Ligue/Championnat).
Championnes de D2 sans perdre un match, les Bretonnes ambitionnent désormais de jouer les premiers rôles dans l'élite la saison prochaine.
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