"Nous partageons évidemment cette ligne avec Emmanuel Macron", a aussitôt précisé le locataire de Matignon.
Face à la polémique autour de l'augmentation de la rémunération du patron de Renault Carlos Ghosn et devant la volonté de la majorité, Manuel Valls a confirmé son intention de légiférer, une porte ouverte quelques jours plus tôt par François Hollande lui-même, mais que le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, présent vendredi lui aussi en Ardèche, avait critiquée.
"J'ai eu l'occasion de réagir notamment concernant le salaire du patron de Renault. Nous avons fait le choix de mettre les entreprises face à leurs responsabilités. Cela n'a pas suffi", a regretté M. Valls.
"La proposition de révision du code de conduite", le code de gouvernance des entreprises dit code-Afep-Medef, "se limite à dire (...) que le conseil d'administration doit tenir compte du vote de l'assemblée générale", a encore déploré le chef du gouvernement.
"C'est bien loin de ce que nous étions en droit d'attendre de la part des chefs d'entreprise, qui ont une responsabilité. Ils ne sont pas en dehors de la société", a souligné M. Valls.
Sous pression du gouvernement, les représentants des grands patrons ont lâché vendredi un peu de lest sur le salaire des dirigeants d'entreprise en annonçant une révision de leur code de bonne conduite, tout en refusant de rendre "contraignant" le vote des actionnaires sur ce sujet.
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