"Quand le président de la République et le Premier ministre s'expriment et que les parlementaires, très majoritairement, vont dans ce sens, les choses se feront", a affirmé M. Le Guen sur LCI.
Quid de M. Macron, qui a estimé jeudi que la loi n'était "pas la bonne méthode" ? "C'est son problème". "La politique du gouvernement est celle qui a été énoncée par le président de la République et par le Premier ministre", a répondu le secrétaire d'Etat, proche du chef du gouvernement.
Les députés ont décidé en commission des Affaires sociales que les votes des assemblées générales d'actionnaires sur les rémunérations des dirigeants d'entreprises seraient contraignants, adoptant un amendement de l'élu Front de gauche Gaby Charroux. Un amendement similaire sera déposé par le rapporteur PS du projet de loi sur la transparence de la vie économique, que le ministre des Finances Michel Sapin a promis de soutenir.
De leur côté, 40 personnalités - responsables politiques, syndicaux et intellectuels - ont lancé un appel dans Libération pour demander au gouvernement de légiférer.
Le débat est reparti autour du salaire du patron de Renault, Carlos Ghosn: le conseil d'administration de la marque au losange est passé début mai outre le vote consultatif des actionnaires, dont l'État détenteur de 20% de l'ex-régie nationale, qui s'étaient prononcés à 54,12% contre sa rémunération de 7,251 millions d'euros au titre de PDG du constructeur français.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.