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A Caen, en conflit quotidien avec la surveillante du passage piéton

Un homme a été condamné par le tribunal de Caen (Calvados), mercredi 18 mai 2016, pour des faits d'outrages.

A Caen, en conflit quotidien avec la surveillante du passage piéton
Le tribunal de grande instance de Caen au bord de l'Orne - BJ

Un homme âgé de 40 ans comparaissait, mercredi 18 mai 2016, devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados), pour violences et outrages envers une personne chargée d'une mission de service public. Les faits remontent de septembre à novembre 2015, dans le quartier de la Folie-couvrechef, au nord de Caen. 

L'homme, en allant chercher son enfant à l'école, aurait provoquée quotidiennement l'agent chargée de faire traverser la chaussée : regards, gestes obscènes, insultes « grosse pute »... Il l'aurait même suivie en voiture et filmée avec son téléphone portable. Et l'aurait menacée avec une arme ! Ce qui lui a valu un rappel à la loi. 

"C'est elle qui me provoque !"

L'agent pour sa part, affirme ignorer ses provocations, mais, néanmoins, elle craint le prévenu. A la barre, ce dernier reconnaît les insultes, mais sa relation des faits est tout à fait différente. « C'est elle qui me provoque par le regard et par son attitude. Elle insulte ma femme quand il n'y a pas de témoin. Mon fils ainé a reçu des menaces venant de l'une de ses connaissances. Je ne l'ai jamais suivie en voiture, je me déplaçais dans la même direction, c'est tout. Je l'ai filmée, c'est vrai, pour avoir des preuves de son comportement, mais on m'a dit que c'était interdit. Quant à l'arme de poing, elle s'est mise en travers de la chaussée pour m’empêcher de passer, mais je ne l'ai jamais menacée. » L'homme reconnaît s’être laissé emporté par son impulsivité.

« Insultes à répétition qui confinent au harcèlement »

Le procureur souligne un contexte de harcèlement, d'attitudes répétées de nature à créer un malaise psychologique. Il ajoute qu'il estime les justifications du prévenu délirantes.

Contexte délétère réciproque

L'avocat de la défense plaide un contexte délétère réciproque. Son client a proféré des insultes dans des situations de provocation imputables à l'un comme à l'autre. Au final, l'homme est relaxé pour les faits de violences. Il est par contre condamné pour les faits d'outrage : 400 euros d'amende et 300 euros de préjudice moral. S'y ajoute 500 euros de frais de justice.

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1 commentaire

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petitcamp Il y a 9 ans

Bel exemple d'éducation , de civilité et de citoyenneté pour le gamin ! Pauvre enfant !

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