Une dizaine de proches des passagers du vol reliant Paris au Caire sont entrés dans l'hôtel Mercure de l'aéroport, où des psychologues les attendaient. Le ministre Jean-Marc Ayrault et le secrétaire d’État chargé des Transports Alain Vidalies étaient présents.
"Nous avons un centre d'accueil pour toutes les familles à l'hôtel Mercure de l'aéroport", a déclaré à l'AFPTV le directeur général d'Egyptair en France, Amr Sami.
"Toutes les familles sont les bienvenues pour recevoir de l'aide", a-t-il ajouté, s'exprimant dans la matinée devant le comptoir de la compagnie au terminal 1 de l'aéroport parisien.
"La salle de crise de Roissy est activée avec l'ensemble des services de l'Etat et Aéroports de Paris. On a reçu les représentants de la compagnie EgyptAir et de l'ambassade d'Egypte", a indiqué à l'AFP Philippe Riffaut, en charge de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget.
L'avion d'EgyptAir reliant Paris au Caire avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, s'est écrasé en Méditerranée au large de l'île grecque de Karpathos, entre Rhodes et la Crète, après avoir disparu des écrans radars pour une raison encore inconnue.
Après les attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre (130 morts), le préfet délégué avait décidé de réexaminer l'ensemble des 86.000 autorisations d'accès à la zone réservée de l'aéroport, en commençant par les 5.000 agents de sécurité en poste.
Entre janvier 2015 et avril 2016, plus de 600 personnes se sont vues refuser une première attribution, un renouvellement de badge ou retirer leur habilitation, en raison de leurs antécédents judiciaires ou, pour 85 personnes, à cause de soupçons de radicalisation.
Quelque 180.000 passagers transitent chaque jour par l'un des huit terminaux de Roissy.
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