"L'Etat de droit est notre bien le plus précieux et les sanctions doivent être implacables, l'enquête vient de commencer, les interpellations ont eu lieu", a rappelé le Premier ministre sur RTL, fustigeant "des individus qui veulent se payer un flic, qui veulent tuer un policier".
"Il n'y a aucune consigne de retenue, aucune consigne de ne pas interpeller, aucune consigne de ne pas aller jusqu'au bout pour ne pas appréhender les casseurs", a également affirmé M. Valls après des accusations de laxisme face aux violences.
Tout en rappelant que le droit de manifester était "un droit constitutionnel, et heureusement", et disant "ne pas confondre ceux qui manifestent avec les casseurs", le chef du gouvernement a par ailleurs appelé les syndicats à "prendre leurs responsabilités".
S'agit-il de leur demander d'appeler à moins de manifestations ? "Si à chaque manifestation il y a aujourd'hui des casseurs, on doit s'interroger sur la pertinence d'un certain nombre de ces manifestations. Et, en tout cas, les services d'ordre (syndicaux), avec le soutien bien sûr de la police, doivent prendre toutes les mesures pour empêcher les casseurs à se mêler à la foule des manifestations", a affirmé M. Valls.
Le chef du gouvernement a par ailleurs confirmé que de nouvelles listes de personnes interdites de se rendre à des manifestations contre le projet de loi travail seraient déposées par les autorités, bien que la justice administrative ait cassé une décision similaire.
"Des listes de noms vont être de nouveau décidées pour empêcher encore une fois un certain nombre de personnes de se rendre à des manifestations par ailleurs interdites. Et j'espère que cette fois-ci la justice administrative confirmera la décision du ministère de l'Intérieur", a-t-il dit.
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