Il n'était pas 20h, mardi 10 mai 2016, lorsqu'un groupe de manifestants opposés à la loi Travail et à son passage en force grâce l'article 49-3, avait investi le siège du Parti socialiste à Caen (Calvados). Vitres brisées, murs tagués, exposition dégradée... Les locaux avaient été vandalisés en quelques minutes.
Au lendemain des faits, de nombreux élu(e)s, toutes étiquettes politiques confondues, avaient manifesté leur colère. Au premier rang desquels l'ancien ministre normand, Louis Mexandeau. Joël Bruneau, maire (LR) de Caen avait souligné "un comportement inacceptable et lâche. Le débat démocratique, c'est le respect. Pas la haine".
Quatre interpellations
Nuit Debout avait repliqué au lendemain des faits être à l'initiative de cette action : "Arrivé dans les locaux, chaque citoyen a agi selon sa propre conscience ; des chaises, des tables et des bureaux ont été sortis et placés sur la voie publique. Seuls des dégâts matériels sont à noter, notamment des cadres brisés. Après avoir rebaptisé l’enseigne du Parti socialiste en Parti capitaliste en apposant des affiches sur la devanture du local, le groupe de citoyens a pu quitter sereinement le local du Parti socialiste."
Mercredi 18 mai 2016, quatre jeunes hommes ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur ce saccage. L'un d'eux, âgé de 17 ans, est militant socialiste. Il a indiqué aux enquêteurs qu'il avait été "poussé" à commettre les dégradations par les autres suspects, qui sont âgés de 36, 22 et 18. L'un d'eux appartiendrait à la mouvance anarchiste de Caen.
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