"Je lui parlerais, je n'aurais aucun problème à lui parler", a-t-il déclaré mardi lors d'un entretien avec l'agence Reuters.
Les deux pays n'ont plus de relations diplomatiques officielles depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Washington cherche depuis à isoler Pyongyang notamment par des sanctions économiques en réponse au programme nucléaire de la Corée du Nord qui, de son côté multiplie les provocations et les menaces à son encontre.
"Je mettrais beaucoup la pression sur la Chine parce qu'économiquement nous avons énormément de pouvoir sur la Chine. Les gens ne savent pas cela", a-t-il ajouté, précisant que la Chine est le seul allié du régime de Pyongyang.
"Ils tirent de chez nous des milliards de dollars. Des milliards. Nous avons un immense pouvoir sur la Chine. La Chine peut régler ce problème (avec la Corée du Nord) par une rencontre ou par un coup de fil (...) parce qu'ils ont un pouvoir immense sur la Corée du Nord".
Lorsque le journaliste lui rappelle que la Corée du Nord possède l'arme nucléaire, l'homme d'affaires a répliqué: "Je le sais. La Chine aussi d'ailleurs".
Le républicain a également plaidé pour une renégociation de l'accord de Paris sur le climat affirmant ne pas en être "un grand fan" et a désapprouvé le soutien de Vladimir Poutine aux rebelles de l'est de l'Ukraine.
L'accord de Paris prévoit la réduction des émissions de gaz carbonique pour plus de 170 pays, un accord trop favorable pour des pays comme la Chine et injuste pour les Etats-Unis, selon le candidat à la présidence américaine.
"Je regarderai cela de très très près et je renégocierai ces accords, au minimum. Au mieux, je pourrais tenter quelque chose d'autre", a-t-il ajouté.
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