L'élue présentait ce plan à l'ouverture du Conseil de Paris, en présence de "dix médailles d'Or", les deux co-présidents à la candidature de Paris aux JO, Bernard Lapasset et Tony Estanguet et les anciens athlètes Marie-José Pérec et Guy Drut et le boxeur Brahim Asloum, sans compter le conseiller de Paris, Jean-François Lamour, ancien champion olympique d'escrime.
Paris veut "dire au CIO (Comité International Olympique) que les valeurs de l'olympisme transpirent dans chacune des politiques que nous conduisons", a lancé la maire devant la presse.
Ce plan est "également un signal à la population. Nous voulons que l'adhésion soit plus forte, il faut que chacun voit ce que les Jeux vont accélérer positivement dans sa vie", a-t-elle ajouté.
La préparation de la candidature doit constituer "l'opportunité historique" pour améliorer la protection de l'environnement, les transports, le logement ou les services publics de la Ville, a indiqué Mme Hidalgo pour résumer ce plan qui doit aussi être un "héritage" des Jeux pour la ville.
Mme Hidalgo a ainsi invité les élus pour la "grande baignade de 2024 dans la Seine" dont la réduction de la pollution bactériologique doit permettre la baignade de loisir. Des épreuves olympiques de natation y seraient organisées. Mme Hidalgo renoue ainsi avec une promesse de Jacques Chirac, qui promettait en 1988 lorsqu'il était maire de Paris qu'on pourrait se baigner dans la Seine en ... 1993.
Pour développer les transports publics, une "ligne olympique" -- peut-être un +tramway léger+ -- sera par ailleurs créée sur les quais rive droite, avec l'objectif de relier la majorité des sites olympiques sur un axe est-ouest.
- Risque "d'explosion" des budgets -
La Ville veut "mettre à disposition de tous les Parisiens un équipement sportif en accès libre et gratuit à moins de 5 minutes à pied" de là où ils se trouvent, notamment avec des équipements dans l'habitat social, les crèches, pour les handicapés, etc.
Des classes à horaires aménagés pour sportifs de haut niveau vont démarrer à la rentrée 2016 dans au moins un collège et un lycée par arrondissement.
Il faut montrer au CIO "le soutien de toute une population", a renchéri M. Lapasset, en notant l'importance de "bâtir un héritage".
"Nous devons montrer que la France est un grand pays de sport", a ajouté Tony Estanguet alors que la triple championne olympique Marie-José Pérec a salué un "projet pour tout le monde". Les JO "vont donner un élan à toute cette jeunesse", s'est félicité Brahim Asloum.
Sans refaire le débat sur le bien-fondé des Jeux, la majorité des élus ont assuré de leur soutien.
Les écologistes, opposés depuis le départ, ont demandé un référendum et émis des réserves sur les coûts (10 millions sur le budget parisien pour la candidature). Ils ont évoqué "l'incertitude sur les nuisances".
Danielle Simonnet (Parti de Gauche) a déploré que les "seules bénéficiaires seront les multinationales".
L'UDI-MoDem s'est interrogé sur la sécurité et le risque d'"explosion" des budgets, comme à Londres ou à Tokyo et le PCF a demandé des garanties sur les conditions de travail.
Outre Paris, trois autres villes sont en lice pour l'organisation des JO-2024: Los Angeles, Rome et Budapest. Le nom de la ville retenue sera dévoilé le 13 septembre 2017, à Lima.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.