"La France va connaître une semaine sociale particulièrement agitée. Le front anti-loi Travail met le paquet pour tenter de faire chavirer le gouvernement. Sans parler des policiers lassés d’être pris pour des pigeons de foire. Et des voyous prêts à en découdre", détaille Jean-Michel Servant du Midi libre, avant de lancer : "ça passe ou ça casse".
"La semaine sociale de tous les dangers", résume Philippe Marcacci, dans l'Est Républicain. Une semaine qui "s’annonce comme une nouvelle souffrance pour le gouvernement" et "à risques pour les syndicats, une dérive les discréditerait durablement auprès de la population", assure de son côté Pascal Coquis.
Il s’agira effectivement "pour les syndicats de veiller" à ce que les rassemblements cette semaine "ne dégénèrent pas pour éviter de décrédibiliser le mouvement", analyse Amélie Quentel, dans Libération.
- 'Tout du baril de poudre' -
"Une nouvelle série de grèves et de manifestations sous haute tension", écrit pour sa part, Le Figaro en pages intérieures.
"La France bouillonne de mille feux dont chaque étincelle est susceptible d’embraser le pays", alerte dans l'Alsace, Laurent Bodin. Pour ce dernier : "une provocation suivie d’un dérapage et un drame est vite arrivé. Avec les risques d’embrasement que cela comporte, le gouvernement sait que cette semaine n’est pas sans danger".
"Cette semaine de contestation sociale a tout du baril de poudre", renchérit Olivier Pirot, de la Nouvelle République du Centre-Ouest.
"La colère sourde de tout un peuple n’attend que le prétexte, l’étincelle, pour entrer en ébullition", prévient Jean Levallois, de la Presse de la Manche. Et donc pour lui: "ce sera une dure semaine pour le gouvernement." "Tous les ingrédients sont réunis pour amplifier la contestation", souligne de son côté François Wojtalik, dans le Courrier Picard.
Et pour Patrice Chabanet, du Journal de la Haute-Marne, comme pour beaucoup de ses confrères, il est : "difficile de dire qui l'emportera de ce nouveau bras de fer".
Barrages filtrants, blocages de zones logistiques... Les routiers inaugurent mardi une semaine de grèves reconductibles dans divers secteurs contre le projet de loi travail, un mouvement qui s'accompagnera de nouvelles manifestations.
Sept syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl) sont à l'initiative de deux nouvelles journées d'actions unitaires mardi et jeudi, les sixième et septième en un peu plus de deux mois, pour contester le texte de la ministre Myriam El Khomri, jugé trop favorable aux entreprises.
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