Le message des élus de Normandie et du PDG de DCNS Hervé Guillou a été entendu. Au lendemain du feu vert pour le dépôt de permis de construire d'une première usine d'hydroliennes à Cherbourg, le gouvernement choisi d'accélérer.
C'est la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, en visite sur les chantiers navals DCNS de Brest, qui l'a annoncé : "J'avance les calendriers pour les énergies marines renouvelables dans l'hydrolien et l'éolien flottant et j'engage la procédure dès aujourd'hui". L'appel d'offres pour l'implantation de fermes commerciales d'hydroliennes, à échelle industrielle, est donc lancé.
Deux consortiums
Les industriels, et notamment Hervé Guillou, avaient alerté l'Etat sur les longs délais des procédures administratives. Il devrait par exemple s'écouler près de quatre ans entre le lancement de l'appel d'offres pour les fermes expérimentales, en septembre 2013, et l'immersion des premières hydroliennes dans le raz Blanchard, à horizon 2018.
Deux projets de fermes expérimentales d'hydroliennes ont été sélectionnés par le gouvernement, l'an dernier. Un consortium DCNS/EDF doit implanter sept machines pour 14 MW, et un second consortium Engie/Alstom prévoit quatre turbines, pour une production de 5,6 MW.
DCNS espère mettre en route sa première usine d'assemblage d'hydroliennes à la fin 2017 à Cherbourg.
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