La manifestation, à l'appel de sept syndicats de salariés et d'étudiants, a prévu de rejoindre l'Assemblée nationale, où doit se dérouler le débat de censure à partir de 16H00.
En tête de cortège défilaient Philippe Martinez (CGT), Jean-Claude Mailly (FO), Eric Beynel (Solidaires), Bernadette Groison (FSU) et William Martinet (Unef), encadrés par des services d'ordre syndicaux renforcés.
"Le gouvernement n'arrivera pas à faire taire les jeunes", a affirmé le président de l'Unef, tandis que Jean-Claude Mailly a voulu se montrer "optimiste" en rappelant qu'il y a dix ans le contrat première embauche (CPE) avait été "adopté, voté, et retiré".
Alors que les précédentes manifestations avaient rapidement dégénéré en violences, les services d'ordre des syndicats étaient beaucoup plus présents, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Quant aux forces de l'ordre, elles filtraient la sortie du RER B en vérifiant les sacs des passagers.
La CGT, FO, FSU, Solidaires, l'Unef, l'UNL et la Fidl ont appelé à manifester contre la loi travail partout en France, soit la cinquième journée de mobilisation nationale et unitaire en deux mois.
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