Le pilote suisse Bertrand Piccard a décollé de Phoenix (sud-ouest) vers 03H00 locales (10H00 GMT) et devrait rallier l'Oklahoma le même jour vers 23H00 locales (04H00 GMT vendredi) dans le centre des Etats-Unis sans carburant.
Le vol vers cette 11e étape aura duré 18 heures, a précisé l'équipe de Solar Impulse 2 dans un communiqué.
"Au revoir Phoenix, merci pour votre accueil amical et chaleureux", a tweeté le pilote depuis son cockpit.
Le deuxième pilote du projet, le Suisse André Borschberg, ne participe pas à ce vol mais était présent au décollage.
"C'est toujours incroyable de voir #Si2 (Solar Impulse 2) décoller. Un avion solaire dans la nuit! Bon vol vers Tulsa ", a tweeté M. Borschberg, avec une photo de lui à l'aéroport de Phoenix.
L'avion doit marquer encore une ou deux étapes aux Etats-Unis avant d'atterrir à New York. "L'objectif est de rallier New York le plus vite possible", avait indiqué mercredi l'équipe de Solar Impulse 2.
Après être resté cloué au sol pendant plusieurs mois pour subir des réparations, l'avion écologique a repris son tour planétaire en avril pour la traversée du Pacifique, d'Hawaï vers la Californie. Il s'est ensuite envolé des alentours de San Francisco pour Phoenix le 2 mai.
Le tour du monde inédit de Bertrand Piccard et d'André Borschberg, aventuriers et militants pour l'énergie propre, avait subi un brutal coup d'arrêt à l'arrivée de l'appareil en juillet à Hawaï, soit à mi-parcours du périple de 35.000 kilomètres.
L'avion y était immobilisé depuis 293 jours pour une interminable escale technique, le temps de réparer ses batteries qui se rechargent grâce à l'énergie solaire absorbée par les panneaux photovoltaïques installés sur ses ailes, mais aussi dans l'attente d'avoir des conditions météorologiques idéales pour redécoller.
Les batteries de l'avion pionnier avaient été endommagées lors d'un voyage d'une durée record de 5 jours et 5 nuits entre Nagoya au Japon et l'archipel américain dans le Pacifique.
Après New York, le SI2 doit encore traverser l'Atlantique pour se poser en Europe, avant un retour à son point de départ à Abu Dhabi, d'où Bertrand Piccard et son co-pilote André Borschberg sont partis le 9 mars 2015.
Les ailes de l'avion, qui sont plus larges que celles d'un Boeing 747, portent 17.000 cellules photovoltaïques qui fournissent l'énergie nécessaire aux hélices et aux batteries. La nuit, l'avion vole grâce à l'énergie qu'il a stockée.
Sa vitesse de vol, qui est en moyenne de 45 kilomètres par heure, peut doubler en pleine exposition au soleil.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.