Cette Américaine pensait faire une bonne action : donner son rein à sa patronne pour la sauver. Au final, elle se fera licencier pour un motif assez falacieux.
Debbie Stevens (l'employée) et Jackie Brucia (la patronne) se rencontrent en 2009 à New-York. Debbie déménage en Floride, avant de croiser à nouveau le chemin de Jackie en 2010 qui lui explique alors ses soucis de santé. À cet instant, un ami de la famille est identifié comme donneur potentiel mais il faut un ''Plan B'', et Debbie se porte volontaire. En fin d’année, elle revient à New York pour l'opération, tout en sollicitant une place dans l'entreprise auprès de Jackie Brucia afin de retrouver un travail dans la région. Job qu'elle obtiendra.
Entre temps, Jackie apprend que le donneur ne convient plus. Debbie Stevens est-elle toujours partante ? oui !
Au final, le rein de l’employée n'est pas compatible non plus, mais les médecins lui feront une proposition qu'elle ne pouvait refuser : donner son rein gauche à un autre patient pour que sa patronne gagne des places dans la liste des receveurs. Debbie donne donc un rein à un inconnu, de manière à ce que l'opération de la patronne se fasse au plus vite, et tout se termine bien pour tout le monde.
... Enfin pas tellement : De là, les choses se compliquent un peu. Debbie se met en arrêt-maladie. Les douleurs entraînées par l'opération sont vives et elle ne peut momentanément plus venir travailler. Mais sa patronne, elle aussi arrétée, pense à la bonne marche de l’entreprise et s’interroge : les collègues de Debbie vont-ils penser qu'elle bénéficiait d’un traitement de faveur ?
De ce fait, elle l'appellera plusieurs fois pour l'inciter à reprendre le travail, puis la réprimander et évoquer le fait qu'elle ne peut pas aller et venir comme elle l'entend. Elle décide donc de sanctionner Debbie en la mutant à 80 km. Choix que Debbie refuse, et finit par faire appel à des avocats qui envoient un courrier à la patronne. Dès réception des lettres, Debbie Stevens sera licenciée sur le champ.
« J’ai décidé de donner mon rein pour ma patronne et elle a pris mon cœur », a-t'elle déclaré. Les avocats réclament compensation, quand à l'entreprise, elle déclare « regrettable qu’un employé utilise un acte de générosité pour faire une réclamation sans fondement. la société l’a traité de manière appropriée ».
Débat et procès sont lancés, les juges trancheront pour déterminer quelle partie a abusé de l'autre.
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Quant à l'entreprise ...