Dans un courrier adressé jeudi au Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), qui prévoit de mettre en ligne ces documents, le cabinet lui demande de "renoncer", soulignant qu'il s'agit d'"un vol d'informations et une violation du traité de confidentialité entre client et avocat, que nous devons protéger".
"Nous espérons que la polémique ne nous mènera pas à de futures actions légales", poursuit-il.
Depuis début avril, les révélations des "Panama Papers" ont provoqué l'ouverture de nombreuses enquêtes dans le monde et conduit le Premier ministre islandais et un ministre espagnol à la démission.
Les quelque 11,5 millions de documents du cabinet Mossack Fonseca, dévoilés par une centaine de médias, ont révélé l'utilisation à grande échelle de sociétés offshore permettant de placer des actifs dans des territoires opaques et à très faible fiscalité.
Après la publication de ces documents, la France a placé à nouveau Panama dans la liste des paradis fiscaux, tandis que le G20-Finances a appelé à s'attaquer aux sociétés offshore.
Pour le cabinet panaméen, les médias "se sont alimentés d'informations volées de notre système pour diffuser des nouvelles, sorties de leur contexte, et affecter notre réputation comme entreprise sérieuse".
Il a assuré "opérer dans toutes les juridictions dans le strict respect des réglementations".
Les autorités panaméennes ont perquisitionné à plusieurs reprises les bureaux de Mossack Fonseca pour y saisir des documents, mais pour l'instant aucun de ses dirigeants n'est poursuivi ni détenu.
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