M. Kenny, 65 ans, a été réélu par 59 voix contre 49, notamment grâce au soutien des députés indépendants.
Il s'agissait du quatrième vote du Parlement irlandais pour désigner le chef de l'exécutif depuis les élections générales du 26 février, qui avaient vu le parti de M. Kenny, le Fine Gael (centre droit), arriver en tête mais sans majorité pour gouverner.
Son parti était cependant parvenu la semaine dernière à passer un accord avec le Fianna Fail, la principale formation d'opposition, pour ce qu'il ne s''oppose pas à la constitution d'un gouvernement minoritaire.
Selon cet accord, le Fianna Fail va soutenir le Fine Gael et les députés indépendants alliés sur les principaux votes de confiance et obtiendra en échange une série de réformes qu'il défend.
Jusqu'ici le Fine Gael et le Fianna Fail n'avaient pas réussi à s'entendre car, s'ils ont des programmes relativement proches, ils portent le poids de leur histoire, étant l'émanation de deux camps opposés pendant la guerre civile irlandaise (1922-23).
Le projet gouvernemental prévoit 6,75 milliards d'euros de dépenses publiques supplémentaires sur les cinq prochaines années et la suspension des redevances controversées sur l'eau, deux demandes du Fianna Fail.
Aux élections législatives du 26 février, le Fine Gael a obtenu 50 des 158 sièges du Parlement tandis que le Fianna Fail est arrivé en deuxième position avec 44 sièges.
Le Sinn Fein, ex-vitrine politique de l'IRA (Armée républicaine irlandaise), y est de son côté devenu la troisième force, avec 23 sièges, mais il s'est maintenu à l'écart des discussions pour la formation d'un gouvernement.
Quant au partenaire de coalition du Fine Gael au cours des cinq dernières années, le Parti travailliste, il s'est effondré, passant de 37 députés à sept.
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