Dans une interview à paraître mardi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, la ministre note que "la Constitution prévoit cet outil" de l'article 49-3, mais "je refuse de faire planer la menace".
"Je ne suis pas dans cette perspective" d'avoir recours à l'article en question, poursuit Mme El Khomri, qui attend de voir "comment les choses se déroulent" au Parlement.
Interrogée sur les 40 voix manquantes pour voter le texte, la ministre fait le constat: "C’est un pointage à une date dite. Le respect que je porte à l’Assemblée me conduit à penser que du dialogue et de l’échange peut découler une évolution majoritaire. Mon objectif est de convaincre les parlementaires de la majorité. Ce texte est un acte de confiance dans le dialogue social au plus près du terrain".
A propos des violences qui ont eu lieu à l'issue du défilé du 1er mai à Paris, et souvent après les rassemblements de Nuit Debout sur la place de la République dans la capitale, Mme El Khomri souligne qu'"il est important de ne pas confondre manifestants et casseurs. Les manifestants font usage d’un droit, les casseurs veulent renverser les institutions. Ils sont dans une démarche destructrice, qui n’a rien à voir avec le contenu du projet de loi".
"L’heure du Parlement est venue et permettra d’enrichir ce texte. Faut-il céder à la rue et retirer le texte?? Non", affirme encore la ministre du Travail.
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