Selon le quotidien, l'étudiant de 24 ans, "alors même qu'il était placé à l'isolement à la prison de Fresnes (...) aurait ainsi échangé des milliers de conversations grâce à un téléphone portable". Ces appels se seraient interrompus le jour des attentats du 13 novembre, poursuit le Figaro.
Lors d'une première inspection de la cellule de Sid Ahmed Ghlam, les services pénitentiaires ont mis la main sur "une puce contenant des centaines d'informations (...) ainsi que des documents de papier retraçant des organigrammes et les pedigrees d'individus partis pour la Syrie, ainsi que plusieurs noms impliqués dans les attentats du 13 novembre". Une deuxième fouille avait mis au jour "une autre puce, neuve cette fois".
Une enquête préliminaire a été ouverte au
Une enquête préliminaire a été
parquet de Créteil "qui porte sur des faits de détention d'une puce téléphonique. L'existence de cette enquête n'a pas à être mise en lien avec les attentats du 13 novembre", a déclaré à l'AFP Me Matthieu de Vallois, l'avocat de Sid Ahmed Ghlam.
"Rien ne permet d'affirmer que notre client aurait pu régulièrement échanger par téléphone dans sa cellule, alors qu'il faisait l'objet d'une surveillance accrue de la part de l'administration pénitentiaire", a toutefois précisé le conseil.
Selon une source proche du dossier, le détenu a été transféré de Fresnes à Beauvais fin mars, "peut-être pour l'éloigner des complicités dont il aurait pu bénéficier a Fresnes".
Ces éléments sur la puce n'ont pas été versés au dossier d'instruction Ghlam, selon cette même source.
Le 19 avril 2015, Sid Ahmed Ghlam appelle le Samu après s'être tiré une balle dans la jambe. Dans sa voiture et sa chambre, les policiers découvrent quatre kalachnikovs, deux armes de poing, des gilets pare-balles.
L'analyse de son matériel informatique montre que l'étudiant algérien, signalé pour ses velléités de départ en Syrie, projetait d'attaquer une église à Villejuif (Val-de-Marne), trois mois après les attentats de Charlie Hebdo, Montrouge et de l'Hyper Cacher. Le plan a capoté mais il a fait une victime collatérale: Aurélie Châtelain, 32 ans, retrouvée morte, tuée par balle dans son véhicule.
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