Une trêve entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles était entrée en vigueur le 27 février à l'initiative des Etats-Unis et de la Russie mais a volé en éclats ces derniers jours, avec notamment d'intenses combats à Alep, la grande ville du nord du pays.
L'accord rendu public vendredi porte sur deux fronts: le nord de la région de Lattaquié, un fief du régime dans l'ouest du pays, et la Ghouta orientale, une région rebelle à l'est de Damas.
"La persistance des violations dans le nord de Lattaquié et dans la Ghouta orientale est inacceptable et dommageable", a indiqué Michael Ratney, l'envoyé spécial américain pour la Syrie, dans un communiqué.
"Aussi, les gouvernements américain et russe agissent en vue d'un nouvel engagement de cessation des hostilités par toutes les parties à partir de samedi", a-t-il dit.
Selon lui, les combats devraient cesser à 00H01 locales (vendredi 22H01 GMT).
Cependant à Alep où, selon les Etats-Unis, "la persistance des attaques et violations sont inacceptables, les deux pays ne sont pas arrivés à un accord", a-t-il dit.
"Nous discutons avec la Russie pour arriver rapidement à un accord afin de réduire la violence dans cette région aussi", a-t-il ajouté.
Pour sa part, l'agence publique russe Ria Novosti, a affirmé que la Russie et les Etats-Unis s'était mis d'accord sur "l'introduction d'un processus de détente dans la partie nord de Lattaquié et les banlieues de Damas à partir de (vendredi) minuit.
"A partir de samedi à 00H01 à l'aube entrera en vigueur une détente qui comprend les régions de la Ghouta orientale et Damas et celles du nord de la province de Lattaquié", a annoncé pour sa part le commandement de l'armée syrienne.
Une source de sécurité syrienne a affirmé à l'AFP que les Américains avaient demandé que la ville d'Alep, où plus de 200 personnes sont mortes dans des bombardements en une semaine, soit incluse dans l'accord, "mais les Russes ont refusé".
Les bombardements ont encore tué vendredi plus de 20 civils à Alep, la deuxième ville de Syrie divisée entre secteurs contrôlés par le régime et d'autres aux mains des insurgés depuis 2012.
Dans le nord-est de la province côtière de Lattaquié, des combats opposent depuis des semaines les troupes du régime aux rebelles. En outre, l'armée et ses alliés tentent de progresser dans la Ghouta orientale, région considérée comme le réservoir de la rébellion près de la capitale.
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