A la barre, il explique : « Je n'ai pas encaissé ce chèque intentionnellement. J'avais même préparé un virement pour mon entreprise mais j'ai appris que je ne serai pas payé pour certains chantiers effectués, alors je ne l'ai pas fait. Mes contrats commerciaux avec cette société n'étaient pas respectés. »
Le président fait remarquer qu'il valait mieux saisir le tribunal de commerce que de faire des manipulations comptables suspectes. L'avocat de la victime s'emporte : « Il veut nous faire croire qu'il y avait absence de volonté de détournement, mais il y a bel et bien abus de confiance ! » Ce à quoi l'avocat de la défense rétorque : « Cette société fait travailler un agent commercial qui « apporte » le client mais elle refuse de le rémunérer ! »
Le prévenu reconnaît qu'il n'aurait pas du agir ainsi, qu'il a touché ce chèque dans l’illégalité, même si certaines circonstances avaient déclenché sa colère. Il est aujourd'hui d'accord pour rembourser, ajoutant qu'il aurait du le faire plus tôt mais que des problèmes de santé et financiers l'en ont empêché.
Reconnu coupable, il est condamné au remboursement de la somme assorti de 400 euros d'amende, de 800 euros de frais de justice et de deux mois de prison avec sursis.
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