Le tribunal a ordonné son maintien en détention et a assorti la peine d'une interdiction d'exercer définitive et de plusieurs amendes d'un montant total de 10.500 euros.
Lors du procès en mars, la procureure Lucile Jaillon-Bru avait requis huit ans de prison en dénonçant le "désastre sanitaire" causé par cet homme de 51 ans, auteur de "violences dont le but ultime était d'obtenir des remboursements" toujours plus importants de l'assurance maladie.
Sur une centaine de victimes déclarées, la procureure avait retenu des mutilations pour 53 d'entre elles, demandant une requalification des faits pour 20 autres, notamment en "violences avec préméditation", et trois relaxes.
Au final, le prévenu a été relaxé des faits de violences sur six victimes et de certains faits d'escroquerie, le tribunal ayant aussi requalifié les faits pour deux victimes.
Très attendue par la centaine de parties civiles, l'audience, initialement prévue sur dix jours, n'avait finalement duré que la moitié, le prévenu au visage bouffi restant quasiment mutique dans le box et se bornant à répondre à la plupart des questions par un laconique "pas de commentaire".
Le tribunal a statué sur une partie seulement des préjudices et renvoyé pour le reste à une audience, prévue le 16 juin, "pour statuer sur les préjudices patrimoniaux".
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