Pour sa neuvième édition en Amérique du Sud, le célèbre rallye-raid visitera donc un cinquième pays du sous-continent, le Paraguay. Mais il n'y restera que le temps d'une étape. Le parcours grimpera ensuite en Bolivie, pour un total inédit de cinq étapes réparties autour de la journée de repos le 8 janvier à La Paz, capitale installée à plus de 3.500 mètres d'altitude.
Il traversera enfin au cours de sa dernière semaine les contreforts argentins de la Cordillère des Andes, bien connus de la caravane du Dakar depuis qu'elle a traversé l'Atlantique en 2009, pour se conclure à Buenos Aires.
Au total, ce sont douze étapes et entre 8.000 et 9.000 kilomètres, dont quelque 5.000 kilomètres de secteurs sélectifs, qui attendent pilotes et copilotes pour relier les capitales paraguayenne et argentine.
Le directeur du Dakar Etienne Lavigne qualifie cette édition 2017, dont le coup d'envoi sera donné nettement plus au nord que lors des précédents départs argentins notamment, de "Dakar continental". La course se rendra en effet dans les deux seuls pays sud-américains enclavés (Paraguay et Bolivie).
"En partant au coeur du continent sud-américain, cela nous permet de rejoindre des régions très centrales, très continentales, où on ne pouvait pas aller d'habitude. (...) On va monter beaucoup plus haut (vers le nord), jusqu'à toucher le lac Titicaca" en Bolivie, explique-t-il à l'AFP.
- Haute altitude et endurance -
Après un Dakar-2016 dont la première semaine de course avait dû être redessinée dans l'urgence à la suite du désengagement tardif du Pérou, laissant sur leur faim une bonne partie des pilotes, Lavigne a promis que les organisateurs allaient "tout faire pour qu'il y ait beaucoup de hors piste sur la partie montant jusqu'à La Paz", et "faire en sorte qu'il y ait de la navigation sur la partie bolivienne".
En revanche, le Pérou, en pleine année électorale, et le Chili, pour des raisons économiques, ayant de nouveau fait l'impasse, les amateurs de dunes devront encore ronger leur frein.
"Ce n'est pas ce qui caractérisera le Dakar l'année prochaine. Il faudra patienter pour avoir" des dunes à franchir, a reconnu le directeur de course, qui a toutefois annoncé "plus de variété dans le parcours que ce qu'on a pu connaître en 2016" et des pistes et routes jamais empruntées "plus de la moitié du temps".
Près de la moitié des étapes devant se dérouler sur l'altiplano bolivien, on peut déjà imaginer qu'une des difficultés majeures du Dakar-2017 résidera dans la gestion de la haute altitude -plus de 4.000 mètres-, à la fois pour les pilotes et pour leurs véhicules. D'autant que les organisateurs ont également décidé de mettre davantage l'accent sur l'endurance, en rallongeant les spéciales jusqu'à 700 kilomètres.
Un défi supplémentaire à relever pour le nonuple champion du monde des rallyes WRC Sébastien Loeb. Nul doute qu'un an après ses premiers pas en rallye-raid, brillants en première semaine puis plus empruntés en seconde, le pilote Peugeot sera de nouveau au centre de l'attention.
Tout comme Stéphane Peterhansel, son coéquipier chez le constructeur français, victorieux en janvier 2016 à Rosario, en Argentine, de son 12e Dakar, le sixième sur quatre roues.
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