Négatif à l'alcootest, il se révèle positif au dépistage de stupéfiants. L'homme affirme n'avoir fumé un joint que la veille. Il comparaissait le 25 avril devant le Tribunal de grande instance de Caen pour conduite d'un véhicule sous l'empire de stupéfiants en récidive. Le prévenu, âgé de 30 ans, avait déjà été condamné en 2012 pour les mêmes faits. L'avocat de la défense plaide : « A cette époque, mon client était un consommateur régulier de cannabis mais depuis il a arrêté. Remplaçant une dépendance par une autre, il a alors plongé dans l'alcool et a pris vingt kilos. Il s'est relevé tout seul. Il est maintenant père d'un bébé, c'est un homme intègre et responsable. Depuis quelques temps, il souffre de violentes douleurs dorsales, hernies discales et sciatiques, dues à son travail de carreleur.
Aucune médication classique ne le soulage
Il a repris la consommation de cannabis, mais fort peu, au vue de ses tests médicaux. Aucune autre médication classique ne le soulage. Son dossier médical est très lourd, il risque la paralysie.Cette enquête est d'ailleurs illégale, étant à l'origine un contrôle d’alcoolémie et non pas de stupéfiant, je demande l'exception de nullité"( annulation d'une pièce de la procédure en raison d'une violation du droit).
Cette demande est rejetée par la cour. Le prévenu est condamné à un mois de prison avec sursis et à trois mois de suspension de permis.
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