Le 2 juin dernier, jour de sa dernière récidive, il se fait arrêter avec 1,84 g. d’alcool par litre de sang, sans permis, ni carte grise. Désormais, il encourt une peine plancher.
De la prison en guise de congès
Devant le tribunal, vendredi 24 juin, Me Bénédicte Guillemon avance pour la défense de son client que depuis le décès de sa mère, il a resserré ses liens avec sa fratrie, a pris une carte de bus, et que, parce qu’il était en retard pour accueillir son fils, a pris le risque d’une récidive pour lui préparer un bon repas.
Par ailleurs, l’entreprise de carrosserie qui l’emploie a fait savoir qu’elle avait besoin de ses compétences spécifiques. Pour ne pas le licencier, ses journées de prison ont été considérées, par l’employeur comme des congés !
Pour préserver cette réinsertion, le tribunal n’a pas ordonné de mandat de dépôt, pour les trois mois d’emprisonnement ferme prévus. Cette peine est assortie d’une interdiction de conduire tout véhicule un an, et de 200 ¤ d’amende.
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