Quatrièmes au coup d'envoi, les Lyonnais enchaînent un huitième match consécutif sans défaite (6 victoires), et reprennent provisoirement la deuxième place du championnat, directement qualificative pour la Ligue des Champions, avec un point d'avance sur Monaco qui jouera à Rennes, dimanche.
"Ces trois points sont très très importants pour la suite" a apprécié Bruno Genesio en conférence de presse.
Avec la défaite la veille de Reims à Nice (0-2), les Toulousains savaient qu'en cas de bon résultat face aux Lyonnais ils mettraient une pression certaine sur les Champenois. Raté. Cette sixième défaite de la saison à domicile pourrait être celle de trop alors que le TFC compte toujours trois points de retard sur Reims, 17e, à trois journées du terme.
Deux mois après sa dernière titularisation, Valbuena retrouvait une place dans le onze de départ lyonnais, mais grâce à un pressing haut et un impact supérieur dans les duels, c'est le TFC qui dominait les vingt premières minutes, s'offrant avec Braithwaite la première frappe cadrée du match (19). "On avait fait ce qu'il fallait en exerçant ce pressing haut mais on a manqué de gaz par la suite" regrettait Pascal Dupraz.
Les hommes de Genesio, plus entreprenants à partir de la demi-heure de jeu, croyaient bien avoir fait le plus dur mais le but de Ghezzal était justement refusé pour un double hors-jeu de position (40).
- Valbuena timide -
De nouveau dominateur dans les duels au retour des vestiaires, le TFC allait cette fois en profiter pour ouvrir le score grâce à une frappe de Tisserand à bout portant, consécutive à un corner de Regattin (1-0, 50).
Une frappe de Rafael au dessus (52), marquait le début de l'emprise territoriale lyonnaise même si les prestations très timides de Ghezzal et Valbuena, ne permettaient pas aux Rhodaniens d'inquiéter véritablement Lafont jusqu'à l'heure de jeu.
Ghezzal et Valbuena remplacés par Grenier et Fekir: Lyon lança ses jokers de luxe à vingt-cinq minutes du terme, passant d'un 4-4-3 à un 4-4-2 en losange. Coaching gagnant pour Genesio puisque sur un coup franc à vingt-cinq mètres, Grenier égalisait sans que Lafont ne soit totalement irréprochable sur le coup (1-1, 73).
"Les joueurs venus du banc ont été décisifs", s'est félicité Genesio. "Bravo à Bruno qui avec son banc à renversé une situation qui était compromise" a pour sa part salué Jean-Michel Aulas, le Président de l'OL. En écho Pascal Dupraz soulignait "que les joueurs Lyonnais assis sur le banc, quand ils rentrent, tu te dis "mais pourquoi ils ne jouent pas?".
Absent des débats jusque-là, Lacazette était l'instigateur d'une fin de match complètement folle. L'international français sortait de sa boîte à dix minutes du terme pour inscrire son huitième but en huit matches sur une frappe plein axe (1-2, 80) avant que Ben Yedder n'en fasse autant (2-2, 82). "A 2-2 on a cru que l'on avait fait le plus dur mais on a eu les ressources pour finalement l'emporter et c'est très important pour la suite" a souligné Genesio.
Trois minutes plus tard, Lyon mettait finalement un terme à sa malédiction en terre toulousaine, où ils n'avait plus gagné depuis dix ans, sur un ultime but de Tolisso après un cafouillage dans la surface (2-3, 85). "On va pouvoir regarder tranquillement le match de Monaco" concluait dans un sourire Jean-Michel Aulas. Lyon est prêt pour le sprint final.
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