Nos "déclarations" doivent devenir des "actes" parce que depuis la conclusion de cet accord, le 12 décembre, "l'urgence est toujours là", a déclaré le chef de l'Etat français, soulignant que "les mois qui viennent de s'écouler ont été les plus chauds de ces cent dernières années".
"Il faut aller vite, encore plus vite", a-t-il exhorté.
Devant les représentants de 171 pays réunis pour signer l'accord, M. Hollande a appelé l'Union européenne à "donner l'exemple d'ici la fin de l'année" en ratifiant le texte afin qu'il "puisse entrer le plus rapidement possible en vigueur".
Le président Hollande a précisé qu'il demanderait ainsi au Parlement français de ratifier l'accord "d'ici l'été".
François Hollande a appelé aussi à "aller plus loin même que les promesses qui ont été faites, que les engagements qui ont été pris".
"Jamais dans l'histoire des Nations unies, il n'a été possible de réunir 170 Etats pour signer un accord", s'est-il encore félicité.
"Je lance également un cri d'alarme sur les destructions des écosystèmes", a-t-il poursuivi, soulignant que "chaque année, 20 millions d'hectares de forêts partent en fumée en Asie du Sud-Est, en Asie, en Amérique latine".
Selon lui, "l'engagement principal" des nations doit désormais être de "donner un prix au carbone" afin de renchérir le coût des activités polluantes.
François Hollande s'est ainsi engagé "à cette tribune" et "au nom de la France" à ce que ce prix soit fixé "d'abord en France, en Europe et ensuite dans le monde entier".
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