C'est une tentative de suicide d'une salariée qui aurait mis le feu aux poudres. La manifestation ce jeudi midi 21 avril d'une trentaione de personnels du "Centre de gestion de l'Orne", à Alençon.
Une manifestation à l'occasion d'une réunion de cet organisme, qui assure la gestion de quelques 350 agents auprès de toutes les collectivités du département.
Les manifestants dénoncent un dialogue « qui devient compliqué » avec leur président, Jean-Pierre Salles.
André Debève, au nom de l'intersyndicale
Le 27 avril, le Centre de Gestion a tenu a apporter les précisions suivantes :
Tout d'abord ce n'est pas le personnel du CDG 61 qui manifestait mais des représentants des organisations syndicales présentes dans les collectivités de l'Orne.
Concernant le CHSCT : « Dans les collectivités territoriales et les établissements publics de moins de cinquante agents, les missions du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) sont exercées par le comité technique dont relèvent ces collectivités et établissements » (article 27 du décret 85-603). « Un comité technique est créé auprès de chaque centre de gestion pour les collectivités et établissements affiliés employant moins de cinquante agents » (article 32 loi 84-53). Les missions du CHSCT sont donc bien assurées par le Centre de gestion de la fonction publique territoriale de l'Orne (CDG 61) dans les conditions de la loi et du règlement. Certains des membres représentants dans cette instance étaient présents à la manifestation. L'un d'entre eux avait même été désigné pour enquêter (M. Deboscker – CGT). La situation évoquée dans l'article a fait l'objet d'un traitement par cette instance lors de ses séances du CHSCT du 24/09/2015 et du 26/11/2015. Il est donc faux d'imputer la problématique de la personne évoquée dans la presse au manque de CHSCT ni à son absence de traitement par celui-ci. Par ailleurs, le service de médecine préventive du Centre de gestion assure depuis plus de 2 ans, un suivi de la personne concernée qui a été reçue à la demande de l'employeur par le médecin de prévention le 28/08/2015. Notre médecin du travail a également reçu à leur demande, le maire et son adjoint. L'agent a été vu à la suite par le psychologue du travail du Centre de gestion. Le directeur du Centre de gestion et Mme Ripeaux (FO) elle-même, se sont retrouvés en mairie avec les protagonistes de cette affaire pour tenter une médiation le 28 septembre 2015. Ainsi, cette affaire a donc bien fait l'objet d'un traitement à la fois par le CHSCT et par les différents services concernés du centre de gestion. Cette affaire n'a rien à voir avec la réforme territoriale mais relève de problématiques "classiques" de management du personnel dans une collectivité. On peut regretter que les syndicats évoquent publiquement certaines affaires alors que le Centre de Gestion prend grand soin de protéger le traitement confidentiel des données de ressources humaines dont il a la charge dans le cadre de ses missions. Concernant la réforme territoriale et son impact sur la gestion du personnel, le CDG61 a convié les organisations syndicales et les représentants du personnel des instances de concertation (CAP, CTd) à une réunion le 11 juin 2015. Cette réunion a dû être annulée faute de participants. Les organisations syndicales n'étaient pas plus présentes lors des 2 autres réunions suivantes organisées sur ce sujet. Il n'y avait aucun représentant syndical non plus aux 2 réunions organisées concernant le nouveau régime de primes dans la RIFSEP (Régime Indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’État) qui lui aussi nécessite une approche concertée dans la mise en œuvre des critères d'appréciation des postes de fonctionnaires et de leur manière de service. Ainsi contrairement aux accusations lancées contre le directeur du CDG 61 qui romprait le dialogue social, les syndicats ne répondent pas à nos propositions et cela malgré les demandes explicites de participation à projet. Concernant les sommes que le CDG 61 consacre au dialogue social, elles sont passées de 63 708 € en 2005 pour atteindre 151 151 € en 2015. Une fois de plus, nous appelons les organisations syndicales à participer à un dialogue franc et constructif.
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