Ces contrôles systématiques, rétablis le 23 février le long de la frontière entre la province belge de Flandre occidentale (nord-ouest) et le département français du Nord, seront remplacés par des "contrôles ciblés et mobiles", a précisé le cabinet.
La décision belge avait été qualifiée "d'étrange" par le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et la Belgique avait dû s'y prendre à plusieurs reprises pour notifier correctement à la Commission européenne la mesure, prévue par le Code des frontières Schengen, qui garantit en principe la libre circulation des personnes dans 26 pays européens.
La Belgique avait depuis lors renouvelé ses notifications, dont la dernière venait à échéance ce vendredi.
Pendant la première semaine des contrôles systématiques, la Belgique a refoulé plus de 600 personnes, mais aucun camp similaire à celui de Calais n'a vu le jour ces derniers mois dans les communes touristiques de la Côte belge.
Les contrôles ciblés seront dorénavant menés les long des axes connus comme endroits de passages pour les migrants qui souhaitent se rendre clandestinement en Angleterre, selon le ministère de l'Intérieur.
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