"Le droit de manifester se restreint, déplore Etienne Adam, membre du bureau de l'antenne caennaise de la Ligue des droits de l'homme. On voit une dizaine de jeunes poursuivis par la justice et des policiers de plus en plus en tenue de combat, ce qui n'est pas propice à de bonnes relations entre les autorités et les manifestants".
Etienne Adam de la LDH de Caen
Des représentants de la Ligue des droits de l'homme seront reçus en préfecture la semaine prochaine pour demander aux autorités quelles sont les consignes de l'Etat en matière d'encadrement des manifestations. "Nous ne voulons pas d'escalade sécuritaire ! Il n'y a pas de casseurs à Caen."
Selon la Préfecture du Calvados, dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 avril, les forces de l'ordre ont "essuyé des jets de bouteilles et des insultes" alors qu'elles tentaient de "ramener le calme et faire cesser le trouble à l'ordre public", place Saint-Sauveur. Toujours selon l'institution, vers minuit cette nuit-là, "150 personnes dont certaines fortement alcoolisées occupaient le domaine public en diffusant de la musique amplifiée."
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Force est de constater que, malgré l'Etat d'urgence, les préfectures n'interdisent pas les manifs. Mais celle-ci doivent respecter un certain nombre de règles.
On a vu des commissaires avec la main lourde à Caen du temps de la manif pour tous (qui ne dégradait rien)...
Mais là, entre ébriétés, bruit, feux, déchets et jets divers on a clairement des nuisances et il appartient à la police de les sanctionner si les responsables des rassemblements ne font pas le ménage eux-mêmes... comme il se doit.